Hello. I have a hole in my soul that bears your name. Can you fill me in?
Y el deseo gira en espiral
Después de ti la pared
Debajo el asfalto
Y mas abajo estaría yo
Thursday, January 25, 2007
Bacchus est content
L'Economiste de ce matin rapporte que le Maroc enregistre une moyenne d'un litre de vin par personne et par an. Trinquons à cette grande réalisation!
Saturday, January 20, 2007
La mue, la mienne
A la poubelle, la Najlae d'avant.
Ca fait des semaines qu'on me demande, plus ou moins gentiment, de jeter un oeil à mes affaires dans les cartons pour faire le tri, ce que je veux garder, ce que je ne veux pas garder. Comme j'étais de mauvaise humeur ce matin, c'était le moment idéal.
D'abord, les livres. Ma grande surprise: finalement beaucoup de livres en arabe. Beaucoup de livres de gosse. Comment ai-je pu survivre sans mon encylopédie des castors juniors, la fameuse compagnie de Riri, Fifi et Loulou (neveux de Donald Duck, pour les ignares). J'ai retrouvé avec plaisir des livres pour enfants importés d'Irak, des merveilles d'éducation, dont mon préféré: "Abou Ahmad wattoumour".
Puis des tiroirs remplis de lettres. Des centaines de lettres. De Marinette. De Hajar. D'anciennes "pen-pals" des States, des cartes de voeux écrites mais jamais envoyées, je ne sais pas pourquoi. Des lettres écrites et jamais postées. Des photos. Beaucoup de photos.
Puis des cartons de cahiers de cours, de classeurs. Des centaines de pages noircies au stylo-encre, des phrases dégoulinant de niaiserie, du type "believe in your dreams", "time is what you make of it", "just do it", des poèmes sur la magie des vagues, sur la liberté, sur l'ailleurs. Des tonnes d'exposés creux, des épreuves de philo en arabe (pas mal après tout, hehe), des quintaux de documents sur le métier de la presse, des coupures de mode, des photos de surf découpées avec précision (et dire que je n'ai de patience pour rien du tout), des dossiers d'articles sur la musique andalouse, la régionalisation, la pub, des thèmes dont je ne me souviens même plus. J'ai halluciné en retrouvant des fiches sur les oeuvres de Diderot, Marivaux, Rousseau, en tombant sur une petite nouvelle que j'avais écrite à 14 ans, des poèmes publiés au lycée, de longs chats avec Dardous, des photos (dont celle de Alaov!), des ébauches d'histoires. Et je me dis: impossible que j'ai été "ça"! Tant de naïeveté, des phrases trop fleur bleue, trop conne pour être sincère, trop émotive pour être vraie.
Alors, à la poubelle les niaiseries. A la poubelle les cours de droit: de la presse, constitutionnel, international, dont je n'ai pas retenu grand-chose. Au feu les posters d'affiches de films, des centaines de fiches de films, des articles sur le Maroc. A l'oubli les béguins d'été, les chagrins, les rêves. On est déjà devenu autre chose, malgré nous. On a déjà pris un autre cap. On a déjà changé. Et oublié. Oublié qu'un moment, on voulait rentrer dans une école de stylisme, ou qu'on ne jurait que par la citoyenneté australienne, ou qu'on chérissait les 3T quitte à importer leur magazine de fans du Koweit! Ou que son cadeau pour ses 16 ans était une paire de rollers. Ou qu'on avait un accord avec le bouquiniste pour acheter les vieux numéros de Première et compléter sa collection. On a oublié qu'on n'est pas né 3ayeq et fayeq. Qu'on n'est pas né avec du cynisme plein les veines. C'est bien de s'en rappeler. Puis d'avancer.
Ca fait des semaines qu'on me demande, plus ou moins gentiment, de jeter un oeil à mes affaires dans les cartons pour faire le tri, ce que je veux garder, ce que je ne veux pas garder. Comme j'étais de mauvaise humeur ce matin, c'était le moment idéal.
D'abord, les livres. Ma grande surprise: finalement beaucoup de livres en arabe. Beaucoup de livres de gosse. Comment ai-je pu survivre sans mon encylopédie des castors juniors, la fameuse compagnie de Riri, Fifi et Loulou (neveux de Donald Duck, pour les ignares). J'ai retrouvé avec plaisir des livres pour enfants importés d'Irak, des merveilles d'éducation, dont mon préféré: "Abou Ahmad wattoumour".
Puis des tiroirs remplis de lettres. Des centaines de lettres. De Marinette. De Hajar. D'anciennes "pen-pals" des States, des cartes de voeux écrites mais jamais envoyées, je ne sais pas pourquoi. Des lettres écrites et jamais postées. Des photos. Beaucoup de photos.
Puis des cartons de cahiers de cours, de classeurs. Des centaines de pages noircies au stylo-encre, des phrases dégoulinant de niaiserie, du type "believe in your dreams", "time is what you make of it", "just do it", des poèmes sur la magie des vagues, sur la liberté, sur l'ailleurs. Des tonnes d'exposés creux, des épreuves de philo en arabe (pas mal après tout, hehe), des quintaux de documents sur le métier de la presse, des coupures de mode, des photos de surf découpées avec précision (et dire que je n'ai de patience pour rien du tout), des dossiers d'articles sur la musique andalouse, la régionalisation, la pub, des thèmes dont je ne me souviens même plus. J'ai halluciné en retrouvant des fiches sur les oeuvres de Diderot, Marivaux, Rousseau, en tombant sur une petite nouvelle que j'avais écrite à 14 ans, des poèmes publiés au lycée, de longs chats avec Dardous, des photos (dont celle de Alaov!), des ébauches d'histoires. Et je me dis: impossible que j'ai été "ça"! Tant de naïeveté, des phrases trop fleur bleue, trop conne pour être sincère, trop émotive pour être vraie.
Alors, à la poubelle les niaiseries. A la poubelle les cours de droit: de la presse, constitutionnel, international, dont je n'ai pas retenu grand-chose. Au feu les posters d'affiches de films, des centaines de fiches de films, des articles sur le Maroc. A l'oubli les béguins d'été, les chagrins, les rêves. On est déjà devenu autre chose, malgré nous. On a déjà pris un autre cap. On a déjà changé. Et oublié. Oublié qu'un moment, on voulait rentrer dans une école de stylisme, ou qu'on ne jurait que par la citoyenneté australienne, ou qu'on chérissait les 3T quitte à importer leur magazine de fans du Koweit! Ou que son cadeau pour ses 16 ans était une paire de rollers. Ou qu'on avait un accord avec le bouquiniste pour acheter les vieux numéros de Première et compléter sa collection. On a oublié qu'on n'est pas né 3ayeq et fayeq. Qu'on n'est pas né avec du cynisme plein les veines. C'est bien de s'en rappeler. Puis d'avancer.
Wednesday, January 17, 2007
Jamaï quitte Le Journal
La direction du "Journal hebdomadaire" organise le jeudi 18 janvier 2007 à partir de 16 heures au Palace d'Anfa (171, Bd d'Anfa, Casablanca), une conférence de presse pour porter à la connaissance de l'opinion publique les raisons de la démission d'Aboubakr Jamaï de son poste de directeur de la publication et de son départ de l'institution.
On les connaît, les raisons. Triste. Vraiment triste.
Le Journal Hebdomadaire
On les connaît, les raisons. Triste. Vraiment triste.
Magic seaweed
Monday, January 15, 2007
Nichane, le verdict
AFFAIRE NICHANE : TROIS ANS DE PRISON AVEC SURSIS POUR LE DIRECTEUR ET LA JOURNALISTE
Casablanca, 15 jan -(MAP)Le tribunal de première instance de Casablanca a condamné, lundi, à trois ans de prison avec sursis, assortis d'une amende de 80 mille dh solidairement, le directeur de publication, Driss Ksikes, et la journaliste Sanaa Al-Aji, dans l'affaire de l'hebdomadaire +Nichane+ pour publication d'un article jugé ""attentatoire à la religion musulmane"".Le même tribunal a interdit le magazine de parution pour deux mois depuis le prononcement du verdict.L'hebdomadaire arabophone avait consacré, dans son numéro du 9 au 15 décembre dernier, un dossier intitulé ''Blagues : comment les Marocains rient de la religion"". Les deux journalistes étaient également poursuivis pour ''publication et distribution d'écrits contraires à la morale et aux moeurs, et ce conformément aux articles 41, 59, 67 et 68 du code de la presse. Dans son réquisitoire, lors de l'ouverture du procès, le 8 janvier à Casablanca, le ministère public a demandé la ""condamnation des deux journalistes et l'interdiction de la publication de l'hebdomadaire ainsi que de l'exercice de la profession pour les deux journalistes"", tout en rejetant de leur accorder les circonstances atténuantes.La défense a, pour sa part, demandé leur acquittement pour ''bonne foi''.La rédaction de l'hebdomadaire avait, dans un communiqué, précisé qu'il ne visait pas, à travers la publication de ce dossier, à ''heurter'' les sentiments des lecteurs musulmans et réitéré ses vives excuses, tout en s'engageant à poursuivre son travail en tout professionnalisme et respect de ses lecteurs quelles que soient leur religion et leurs croyances.-(MAP).
Casablanca, 15 jan -(MAP)Le tribunal de première instance de Casablanca a condamné, lundi, à trois ans de prison avec sursis, assortis d'une amende de 80 mille dh solidairement, le directeur de publication, Driss Ksikes, et la journaliste Sanaa Al-Aji, dans l'affaire de l'hebdomadaire +Nichane+ pour publication d'un article jugé ""attentatoire à la religion musulmane"".Le même tribunal a interdit le magazine de parution pour deux mois depuis le prononcement du verdict.L'hebdomadaire arabophone avait consacré, dans son numéro du 9 au 15 décembre dernier, un dossier intitulé ''Blagues : comment les Marocains rient de la religion"". Les deux journalistes étaient également poursuivis pour ''publication et distribution d'écrits contraires à la morale et aux moeurs, et ce conformément aux articles 41, 59, 67 et 68 du code de la presse. Dans son réquisitoire, lors de l'ouverture du procès, le 8 janvier à Casablanca, le ministère public a demandé la ""condamnation des deux journalistes et l'interdiction de la publication de l'hebdomadaire ainsi que de l'exercice de la profession pour les deux journalistes"", tout en rejetant de leur accorder les circonstances atténuantes.La défense a, pour sa part, demandé leur acquittement pour ''bonne foi''.La rédaction de l'hebdomadaire avait, dans un communiqué, précisé qu'il ne visait pas, à travers la publication de ce dossier, à ''heurter'' les sentiments des lecteurs musulmans et réitéré ses vives excuses, tout en s'engageant à poursuivre son travail en tout professionnalisme et respect de ses lecteurs quelles que soient leur religion et leurs croyances.-(MAP).
Friday, January 12, 2007
Y en a marre!
J'en ai énormément parlé avec mes amis. Beaucoup parlé avec des collègues. Je ne voulais pas ressasser mon opinion sur la question sur ce blog. J'espérais que la fièvre allait passer, que le procès ne serait qu'un lointain souvenir, qu'on rentrerait chez nous en nous disant: "on a appris la leçon". Et basta. Que celui qui veut acheter Nichane l'achète. Que celui qui le trouve nul comme canard, en achète un autre. Mais là...les choses sont entrain de prendre des dimensions inquiétantes. Je tiens à exprimer toute ma solidarité pour, envers, à Sanaa El Aji et Driss Ksikes ainsi que tous les brillants journalistes de Nichane, au point mort.
Wednesday, January 10, 2007
enfantine Sénilité
J'ai trouvé plus capricieuse que moi: la connexion Menara de Maroc Telecom, qui jure de ne pas me laisser me connecter le soir, surtout que je n'ai plus accès à blogspot de mon bureau (pas même à mon propre blog!).
Maintenant que j'ai pu me connecter pour quelques instants, avant de devoir répondre à l'appel de Morphée, à mon grand besoin, je viens de voir que mon profil Blogger affichait désormais "26" dans "âge". Tremblement de terre dans ma boîte cranienne. Merci à tous ceux que j'aime qui ont été présents pour ce jour très spécial et qui m'ont consolée de passer à 26 ans sans avoir encore eu le prix Pulitzer. Merci à leurs emails, à leurs sms (même programmés, nespa Jota?), à leurs coups de fils, merci à leurs pensées et à leur amitié.
En cadeau package spécial 8 janvier et dans la lignée de tout ce que vous n'avez jamais voulu savoir sur moi (dixit FZ), je réponds au taggage d'Onassis en livrant mes 5 secrets les plus inavouables:
- Je ne me remettrai jamais de ne pas avoir eu de soeur
- Plus jeune, vers 12-14 ans, j'avais une amie proche, championne de tennis. Chaque samedi après-midi, vers le début de la soirée, on commençait notre fight club à nous dans un coin du club, avec griffes et giffles véritables certifiées ISO 9002. On ne s'épargnait pas jusqu'à ce que l'une de nous s'avoue vaincue. Ca nous défoulait. On allait manger des frites après.
- J'ai deux thérapies: l'écriture. Mais aussi et surtout la danse, jusqu'à ce que foulage de chevilles s'ensuive.
Finalement, 3 secrets, c'est déjà trop. La suite dans mes mémoires, à paraître à mon prochain anniversaire (83 ans).
Maintenant que j'ai pu me connecter pour quelques instants, avant de devoir répondre à l'appel de Morphée, à mon grand besoin, je viens de voir que mon profil Blogger affichait désormais "26" dans "âge". Tremblement de terre dans ma boîte cranienne. Merci à tous ceux que j'aime qui ont été présents pour ce jour très spécial et qui m'ont consolée de passer à 26 ans sans avoir encore eu le prix Pulitzer. Merci à leurs emails, à leurs sms (même programmés, nespa Jota?), à leurs coups de fils, merci à leurs pensées et à leur amitié.
En cadeau package spécial 8 janvier et dans la lignée de tout ce que vous n'avez jamais voulu savoir sur moi (dixit FZ), je réponds au taggage d'Onassis en livrant mes 5 secrets les plus inavouables:
- Je ne me remettrai jamais de ne pas avoir eu de soeur
- Plus jeune, vers 12-14 ans, j'avais une amie proche, championne de tennis. Chaque samedi après-midi, vers le début de la soirée, on commençait notre fight club à nous dans un coin du club, avec griffes et giffles véritables certifiées ISO 9002. On ne s'épargnait pas jusqu'à ce que l'une de nous s'avoue vaincue. Ca nous défoulait. On allait manger des frites après.
- J'ai deux thérapies: l'écriture. Mais aussi et surtout la danse, jusqu'à ce que foulage de chevilles s'ensuive.
Finalement, 3 secrets, c'est déjà trop. La suite dans mes mémoires, à paraître à mon prochain anniversaire (83 ans).
Wednesday, January 03, 2007
I am...
J'ai repiqué le test sur le blog de Le Baroude. Ma foi, je ne sais que penser de la partie "muscular and feminine", toujours est-il que c'est probablement vrai :)
Your results:
You are Supergirl
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