© MB
Saturday, July 21, 2007
Thursday, July 19, 2007
Driving me nuts
Les jours se suivent et se ressemblent presque. Frénétiquement. Et pourtant. Et pourtant, il fait beau et bon. Et pourtant, je suis aux news. Et pourtant, mon frère est là. Non, il est parti. Et l'autre? Et pourtant, mes orteils sont à l'air et je vois la mer...du train.
J'arrive à un spectacle et il est déjà terminé. La dame porte son bébé endormi dans ses bras. Pourtant, j'ai couru. Comment se fait-il que je ne perde pas de poids avec tout le footing qui fait mes journées?
Un kitty sur la route des Zaërs. Seul sur la chaussée. Et toutes les voitures qui le frôlent. La mienne compris. Je ne m'arrête pas pour les chatons en détresse.
Les ruelles de Fès. Les tanneurs presque nus se rinçant dans cette eau rouge, qui a elle-même besoin d'être lavée. Un garçon avec un tee-shirt "i ♥ new-york". L'autre me lance: "L'Europe t'a changée". Je n'ai plus envie du nougat de Fès. J'ai changé mon frère et je te ris à la gueule.
Le croissant de Rajab. Le croissant de chez Paul. Les oeufs brouillés au saumon de chez Paul et mes trois visiteuses inattendues. Est-ce que le Maroc va vous plaire? Est-ce que mon Maroc va vous plaire? Inconsciemment, je fais du saupoudrage de beau sur des bâtiments de laideur. Et de misère.
C'est quand ton congé? Tu feras quoi? Tu mettras quoi? T'achèteras quoi? Tu prendras quoi comme photos? De quelle couleur sera ton vernis? Que raconteras-tu une fois de retour?
Des histoires d'amour par dizaines. Tous les jours. Des histoires d'amour d'une fraction de seconde. Ton livre. L'inconnu le plus beau du monde, debout devant toi dans le train. Des histoires d'amour provoquées, des histoires de personnes qui n'y croient plus. Des énergies perdues. Des âmes qui se traînent en peine. Des morceaux torturés en chaîne.
Des histoires de corps par milliers. Des corps qui ne s'aiment pas. Des corps qui ne veulent pas se regarder. Des corps qui se veulent, des corps qui se touchent, des corps qui se reniflent, des corps qui ne disent rien. Des chandelles. You lit them with your smile.
Des histoires de départs. Passés. Présents. Futurs. Des histoires d'espoirs. Des histoires de devoirs. Non voulus, obligatoires, dérisoires. Des histoires d'aller et retour. Des certitudes que l'herbe est plus gazonnée ailleurs. Car plus arrosée, assurément.
Des liens qui te font mal. Des destinations qui te font saliver. Des articles qui te font pâmer. Des projets où t'aurais pu naviguer. Des nuits courtes, des nuits chaudes, des nuits agitées. Des réveils forcés. Des réveils qui se ressemblent. Mais toujours plus beaux.
J'arrive à un spectacle et il est déjà terminé. La dame porte son bébé endormi dans ses bras. Pourtant, j'ai couru. Comment se fait-il que je ne perde pas de poids avec tout le footing qui fait mes journées?
Un kitty sur la route des Zaërs. Seul sur la chaussée. Et toutes les voitures qui le frôlent. La mienne compris. Je ne m'arrête pas pour les chatons en détresse.
Les ruelles de Fès. Les tanneurs presque nus se rinçant dans cette eau rouge, qui a elle-même besoin d'être lavée. Un garçon avec un tee-shirt "i ♥ new-york". L'autre me lance: "L'Europe t'a changée". Je n'ai plus envie du nougat de Fès. J'ai changé mon frère et je te ris à la gueule.
Le croissant de Rajab. Le croissant de chez Paul. Les oeufs brouillés au saumon de chez Paul et mes trois visiteuses inattendues. Est-ce que le Maroc va vous plaire? Est-ce que mon Maroc va vous plaire? Inconsciemment, je fais du saupoudrage de beau sur des bâtiments de laideur. Et de misère.
C'est quand ton congé? Tu feras quoi? Tu mettras quoi? T'achèteras quoi? Tu prendras quoi comme photos? De quelle couleur sera ton vernis? Que raconteras-tu une fois de retour?
Des histoires d'amour par dizaines. Tous les jours. Des histoires d'amour d'une fraction de seconde. Ton livre. L'inconnu le plus beau du monde, debout devant toi dans le train. Des histoires d'amour provoquées, des histoires de personnes qui n'y croient plus. Des énergies perdues. Des âmes qui se traînent en peine. Des morceaux torturés en chaîne.
Des histoires de corps par milliers. Des corps qui ne s'aiment pas. Des corps qui ne veulent pas se regarder. Des corps qui se veulent, des corps qui se touchent, des corps qui se reniflent, des corps qui ne disent rien. Des chandelles. You lit them with your smile.
Des histoires de départs. Passés. Présents. Futurs. Des histoires d'espoirs. Des histoires de devoirs. Non voulus, obligatoires, dérisoires. Des histoires d'aller et retour. Des certitudes que l'herbe est plus gazonnée ailleurs. Car plus arrosée, assurément.
Des liens qui te font mal. Des destinations qui te font saliver. Des articles qui te font pâmer. Des projets où t'aurais pu naviguer. Des nuits courtes, des nuits chaudes, des nuits agitées. Des réveils forcés. Des réveils qui se ressemblent. Mais toujours plus beaux.
Thursday, July 05, 2007
Cancers
Il y a des jours comme ça où la lecture de la presse se fait dans une douleur silencieuse, comme si chaque mot était un poignard qu'on vous enfonce dans la poitrine.
Je ne suis pas abonnée au NYT online, mais je lis Friedman traduit en arabe sur Asharq Al Awsat. Malheureusement, aujourd'hui, je n'ai pas trop de choses à lui répondre.
Je ne suis pas abonnée au NYT online, mais je lis Friedman traduit en arabe sur Asharq Al Awsat. Malheureusement, aujourd'hui, je n'ai pas trop de choses à lui répondre.
بالتأكيد، ليس كل المسلمين إرهابيين ولكن الملاحظ أن كل المهاجمين
الانتحاريين هم مسلمون. فالنرويجيون الغاضبون لن يقوموا بذلك ولا الأفارقة الجوعى
أو المكسيكيون العاطلون عن العمل. على المسلمين أن يفهموا أن جذور ثقافة الموت وصلت
إلى صميم دينهم، وهي تبحث عن تغذية مثل خلايا السرطان.
هذا السرطان راح يدمر
المعايير الأولية للمدنية. وفي العراق رأينا مهاجمين انتحاريين يفجرون أنفسهم وسط
الجنازات وداخل المدارس. وفي انجلترا، كان سبعة من الثمانية المحتجزين في المخطط
الإرهابي الأخير هم أطباء مسلمون أو طلبة طب. أطباء يخططون لارتكاب أعمال قتل
جماعي؟ هل يمكن تخيل ذلك؟ وإذا لم يتمكن الزعماء المسلمون من إزالة هذا السرطان،
فإنه سينتشر، ليشوه معه سمعة المسلمين الأبرياء ويسمم علاقاتهم مع بقية العالم.
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