Thursday, January 31, 2008

à tâtons

© mama r

Ali Baba's

ArabianBusiness.com vient de publier un dossier sur les 50 Arabes les plus riches. En tête de peloton, le prince Al Waleed avec une fortune "estimée à 29,5 milliards de dollars". Je ne sais pas sur quelle base cette fortune est calculée par les journalistes, mais passons...Parmi les autres patrimoines impressionnants, des pétro-princes, comme on s'en doute, ou encore Hind Hariri, fille de Rafik.
Et vive la zakat conséquente, en $$ trébuchants!

Wednesday, January 30, 2008

Tout le monde..


..veut voir la CAN! (just kidding)
© mama r

No news no cry

Il y a des jours où on a envie de lire la presse, tant elle nous déprime. La une d'Al Ahdath (encore) de ce matin, m'a plongée dans un blues de dimension nationale. Jugez-donc:
- Sur l'autoroute de Casa, un homme a arrêté sa Kangoo sur le pont et s'est jeté sur le flot de voitures en dessous.
- A Kalâat Sraghna, un insitituteur, mécontent de sa notation trimestrielle, a assassiné son directeur d'école.
- A Bernoussi: un policier en exercise a été poignardé à l'arme blanche par deux adolescents qui aggressaient des passants.
- A Fès: arrestation de sept suspects d'appartenance à une organisation terroriste et qui préparaient des opérations d'envergure.
- A Ketama, un homme suspecté de constitution de bande criminelle et de trafic de drogue, a pris le maquis dans une forêt. Les gendarmes qui le poursuivaient ont eu droit à un face-à-face avec ses hommes, armés d'épées, de gourdins et de bombes lacrymogènes.
- A Temara: trois hommes ont dévalisé une agence Western Union après avoir menacé ses employés à "l'arme blanche" et sont repartis avec 200.000 dirhams.
Hadi ghir page1!

Affectueusement


© mama r

Monday, January 28, 2008

On s'en foot! (bis)

Je me suis jurée de ne pas regarder le match et de me concentrer sur mon script. Mais qui est-ce qui m'a foutu les journalistes du service sport comme voisins! Ils regardent tous le match et commentent tous, en live, et en même temps!

On s'en foot!

C'est Al Ahdath qui le rapporte ce matin: après leur défaite face à la Guinée, les Lions de l'Atlas se sont défoulés sur leurs vestiaires, en cassant, démolissant, se vengeant sur les équipements de leur regrettable -et attendue- contre-performance.
L'Union Africaine de Foot a condamné l'équipe à quelques 3000 dhs d'amende. Quel exemple pour nos hooligans domestiques!

Friday, January 18, 2008

Rubrique faits divers

Les 16 morts de Kénitra. Les blessés de Kénitra. L'évacuation de Kénitra. La colère de Kénitra.
Et Chakib Benmoussa de déclarer que: "la fermeté sera de mise pour éviter des situations similaires". Ah oui? Je serais curieuse de savoir comment. Il doit y avoir des millions de constructions aussi risquées que criminelles dans le pays. Mais pas aisé, le resencement précis.

Mirleft, par Ekh


Pour combien de temps encore pourrons-nous en profiter avant que ça ne soit envahi par d'immondes constructions...

Thursday, January 17, 2008

Back in shape

J'ai mal. Très mal. Je suis courbaturée dans le sens le plus complet et le plus douloureux du terme. Je rêve d'un Big Mac bien fromagé voilà déjà plusieurs jours. C'est le moment idoine de parler de ma nouvelle activité, la plus triviale et la spéciale 2008, j'ai nommé: le sport.
Ca faisait longtemps. Trop longtemps. Mais il fallait bien se jeter à l'eau, vu notre condition physique assez mmh délabrée.
Jour 1. Miss K. à la rescousse pour le baptême. Avant son arrivée, je vainc ma timidité de bleue et me décide à aller courir un peu, sur le tapis, cela va sans dire, dans la salle 100% femmes. Une dame marchant à côté de moi me demande si ça ne me dérange pas qu'elle change de chaîne (car bien sûr, il y a un écran plat en face pour nous faire oublier la peine). La télé était sur Eurosport. La dame zappe vers la fabuleuse deuxième chaîne nationale pour suivre son feuilleton égyptien préféré. Et je vous jure qu'elle s'est bien dépensée après. Elle a conscienceusement mâché son chewing-gum, les yeux fixés sur l'écran, pendant une bonne heure.
Miss K. arrivée, on s'aventure dans un cours baptisé "fit combat". Super. J'ai de l'énergie à revendre et plein de stress à évacuer. Y a plein de monde, de toutes les couleurs, de tous les styles et de toutes les modes. Emerge un sosie de "The Rock", cheveux noirs jusqu'aux épaules, débardeur noir ultra-moulant et khaki militaire. On se presse autour de lui. Les femmes frétillent (je n'exagère pas) et les mecs tendent la main à l'"exemple qu'on veut tous être". La star sourie et, sur son podium, murmure un "theeeee kiiiing isss baaack". Le cours commence. En face de moi, le profil "première de la classe". La sportive par excellence, les muscles sculptés au millimètre, la queue de cheval impeccable, elle connaît les mouvements par coeur, elle fait même de l'anticipation. Woaw. A ma droite, un petit gars tout de rouge vêtu -que j'ai baptisé le petit chaperon- et dont le short est- sans rire- probablement plus court qu'un caleçon, qu'un boxer même. Lucky him, il n'est pas du genre poilu. Alors lui, c'est le fan absolu du Master et il l'applaudit à chaque fin de mouvement. Le groupie côtoyant l'idole, le sourire jusqu'à la fin du cours, le "yeeeah" de circonstance, les sifflements. Le package du fana, quoi.
Derrière moi, un monsieur dodu qui me fait sentir moins nulle. Un visage ami. Un sauveteur, quoi.
Le prof parle surtout en Anglais, ai-je cru comprendre. Je me gratte la tête lorsqu'il dit: "put your hand in my hand and i'll show you the way". J'ai compris plus tard que c'étaient des paroles de chanson, car le maître fait tout le cours synchro avec la playlist de son ipod. Chaque mouvement, chaque sourire, chaque gonflement des quadri, que dis-je, quinticeps, est renforcé par des quintaux de décibels harmonieux. Derrière le petit chaperon, deux inséparables amies, "à la vie à la mort", même marque de sportswear, brushing éclatant, sac Dior à portée de main, "sait-on jamais". Re-grattage de tête.
Le cours s'enchaîne dans une anthologie de mouvements de boxe thai. Je rêve d'un contenaire de ventoline dans lequel je plongerais la bouche ouverte et les narines en éventail. Vite, mon Sidi Bezbouz! Mes pores ruissellement, mon ventricule droit touche mon palais et le prof gueule: "Agilité, Puissance, Force!" Et les fans gesticulent, crient, applaudissent, frappent dans le vide un ennemi invisible. Et moi de me joindre à la furie collective, dans une sorte de coma ultra-vitaminé où plus rien ne compte: ni les cheveux qui se balancent, dans la transe de groupe, ni les strings qui dépassent, ni les lunettes embuées, ni les muscles du prof qui semblent de plus en plus gros, encore plus gros, toujours plus gros. On ne voit que ça, on ne veut que ça, ouster ces ch7imates dessensuelles et si indignes des esclaves de perfection que nous sommes devenus, malgré nous.
Ainsi, ce cours de fit combat est devenu mon nouveau rendez-vous incontournable, tant et si bien que j'ai délaissé mes anciennement adorés cours de step, donnés par un autre master, plus heu absorbé à regarder son reflet dans le miroir en faisant ses pirouettes, qu'à nous expliquer les mouvements. Mais ça, c'est une autre histoire. Vivement la prochaine raclée!

Zaitouna twist

....est le repas le plus important de la journée, oui.

En veille

J'ai un post en cours qui refuse de se terminer. Avant de fermer les yeux, je jette un dernier oeil au nouveau mac, baptisé à San Fran. Décidément, jamil jiddane. Wa ghali jiddane.
Autre nouveauté: Mango, qui lance sa ligne hommes.
Et enfin, je rêverai probablement d'embrasser George Clooney, même comme ça.

Monday, January 07, 2008

Renewed contracts

J'avais commencé un post sur la difficile année sociale qui s'annonce au Maroc et les épreuves qui attendent le gouvernement. Mais l'écrire était aussi agréable que de mordre dans de la neige...

Time to celebrate!

We're just two lost souls swimming in a fish bowl, year after year,
Running over the same old ground.
What have you found? The same old fears.




Thursday, January 03, 2008

Great man walking

Et c'est le wild wild Sean Penn qui sera président du jury de la 61ème édition du festival de Cannes. Into the great taste.