Je n'ai eu vent de l'entretien accordé par Abbas El Fassi à François Soudan, de Jeune Afrique, que ce matin, dans l'édito de Driss Bennani dans Le Soir. C'est bien connu: El Fassi donne très peu d'interviews. C'est pourquoi je me suis installée confortablement pour déguster l'interview. Et c'est peu dire que ça commençait bien!
A la question, "comment vous portez-vous ? ", notre Premier ministre accusé de tous les maux du moned répond: "Très bien. J’ai le moral gonflé à bloc. Je travaille énormément. Je suis à l’aise dans ma peau de Premier ministre. Je fais de la marche trois fois par semaine et il m’arrive d’essouffler ceux qui m’accompagnent dans cet exercice. Pas plus tard qu’hier, un militant de 40 ans a confié à ses proches qu’il n’arrivait pas à me suivre tant mon rythme était soutenu ! Croyez-moi, si j’avais le moindre handicap, je demanderais à quitter mes fonctions sans hésiter, car la chose publique est sacrée. "
Y a rien à dire. Le rythme est si soutenu que personne ne suit.
Wednesday, September 24, 2008
Sunday, September 21, 2008
Grand coeur malade
L'automne. La pluie a semé des bourgeons dans mon cœur. La foudre a planté des coups de peur, comme des instincts purement animaux qui reprennent le dessus sur des êtres prétendument réfléchis, a dit le poète. Animal tu seras, des orteils du joueras.
La sérénité. Derrière cette mélodie tout à fait silencieuse, pianotant dans votre être comme autant de murmures qui vous consolent que l'été soit déjà derrière vous, un air que vous avez entendu mille fois et que vous semblez découvrir pour la première fois. La nature n'a pas peur de siffloter comme hier, comme il y a vingt ans, comme demain, elle le fera toujours aussi bien, de la même manière à Londres, à Paris, à Murano, à Seattle, à Phuket.
L'abstinence. A lui, c'est fumer. A l'autre, c'est boire. Aux derniers, c'est coïter. Et toi tu te mords les doigts de la tentation de nager, en puissance. Tu feras l'amour aux vagues un autre jour.
La rentrée. Encore une. Comme le tabachir qui grince sur un tableau en composte séché. Pas de quoi remplir un cartable. C'est les parents qui le disent. C'est les profs qui leur soufflent. C'est les élèves qui le taggent sur leurs tables.
La rentrée journalistique. Libre Antenne? TelQuel et Le Journal qui jouent à la valse des staffs. La censure. La tienne, la sienne, la nôtre. L'autre qui crée une société de distribution. La censure. Les licences qu'on attend. La censure. La chaîne qui dépose le bilan. Le gâchis. Le gouvernement. La censure. Les élections. La censure. Les congrès. La censure. Les fédérations. Les éditorialistes qui éditorialisent -le foutage de gueule institutionnalisé, et défendu!- et vogue la patera.
Les faits d'hiver. Comme croquer dans une grenadine. Un suc de mandarine. Se doper avec le bonheur du moment. Sans fausse pudeur. Même sans sommeil. Sweet ivresse. Ton bouclier de la gueule de bois générale.
La sérénité. Derrière cette mélodie tout à fait silencieuse, pianotant dans votre être comme autant de murmures qui vous consolent que l'été soit déjà derrière vous, un air que vous avez entendu mille fois et que vous semblez découvrir pour la première fois. La nature n'a pas peur de siffloter comme hier, comme il y a vingt ans, comme demain, elle le fera toujours aussi bien, de la même manière à Londres, à Paris, à Murano, à Seattle, à Phuket.
L'abstinence. A lui, c'est fumer. A l'autre, c'est boire. Aux derniers, c'est coïter. Et toi tu te mords les doigts de la tentation de nager, en puissance. Tu feras l'amour aux vagues un autre jour.
La rentrée. Encore une. Comme le tabachir qui grince sur un tableau en composte séché. Pas de quoi remplir un cartable. C'est les parents qui le disent. C'est les profs qui leur soufflent. C'est les élèves qui le taggent sur leurs tables.
La rentrée journalistique. Libre Antenne? TelQuel et Le Journal qui jouent à la valse des staffs. La censure. La tienne, la sienne, la nôtre. L'autre qui crée une société de distribution. La censure. Les licences qu'on attend. La censure. La chaîne qui dépose le bilan. Le gâchis. Le gouvernement. La censure. Les élections. La censure. Les congrès. La censure. Les fédérations. Les éditorialistes qui éditorialisent -le foutage de gueule institutionnalisé, et défendu!- et vogue la patera.
Les faits d'hiver. Comme croquer dans une grenadine. Un suc de mandarine. Se doper avec le bonheur du moment. Sans fausse pudeur. Même sans sommeil. Sweet ivresse. Ton bouclier de la gueule de bois générale.
Tuesday, September 16, 2008
Résistance
Contre un bien vilain climat général et une censure inéluctable, on se remède comme on peut.
Photo HBB.
Monday, September 15, 2008
What for?
Les blogs en grève, pour la libération de Mohamed Erraji, je ne suis pas sûre que ça ait l'écho escompté. Je dois être hors du coup, comme d'hab.
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