Friday, February 16, 2007

Alif Lam

Ce n'est que ce matin que j'ai découvert que les archives de la défunte revue Souffles étaient sur Internet. Grimace. Merci LL. Je ne sais plus si je les ai avais déjà vues mais dans un moment de fatane. Anyway. Je profite d'un moment de répit au boulot pour rattraper un peu le temps raté de peu.
Je suis frappée par l'intense actualité des textes. Pris au hasard, l'édito du numéro 2, signé Laâbi, me laisse songeuse. Je regrette que la grande majorité de nos intellectuels se mure dans un silence sans écho. Extrait:
"Mais à tous ces liseurs routiniers ou contraints du "Petit Marocain", nous souhaitons mauvais appétit.
Nous avons besoin de toutes les énergies pour trancher dans cette opacité les véritables problèmes, pour trouver une issue au marasme actuel. Nous sommes tous responsables et chaque geste, chaque parole, chaque écrit venant de notre part, revêt une extrême gravité. Discourite, charlatanisme, concessions ne doivent pas nous arrêter. Personne n'a le droit de se dérober.
L'avarice intellectuelle qui se complaît dans ses propres contradictions finit par devenir une forme de stérilité
. "

Finalement, 1966, c'est toujours aujourd'hui.

2 comments:

Anonymous said...

i wish i was a punk rocker with flowers on my hair.
belarbia; quand je serais grand je vivrais aux années 70 à côté des perles littéraires marocaines.

Hamida
www.ublog.com/Hamidamentoufa

Najlae said...

hamida> exactement...