Les attentats de mars et d'avril dernier ont des allures de cauchemars dans votre tête?
Les attentats de mai 2005 un goût de souffre dans la bouche?
Les mots kamikazes marocains, GICM, Hay Farah, un charabia que vous n'avez pas encore digéré?
Regardez Grand Angle de ce jeudi 28 juin, à 22h10. Ma collègue Selma Mhaoud a concocté un 52 minutes sur la Science et le Terrorisme. Bombes artisanales, graphologie, profils psychologiques, toile des cellules terroristes. L'armada investigative sera déployée pour mieux expliquer. En bonus spécial pack fidélité, des Men In Black bien de chez nous, en lunettes de soleil "incognito" très rigolottes.
Wednesday, June 27, 2007
Tuesday, June 26, 2007
From the Sword to the sword
L'anoblissement samedi de Salman Rushdie par la reine d'Angleterre a sans surprise été suivi de réactions de par le monde contre ce nouveau "témoignage d'hostilité occidental" à l'Islam. Mais l'info était bien moins intéressante que la décision d'une poignée de Oulémas du Pakistan de donner à Ben Laden le titre de "saif al islam" سيف الإسلام en tant que Khalid Ibn Al Walid des temps modernes. Le plus dangeureux, comme le souligne Taoufik Bouachrine, c'est le fait de conférer une légitimité aux actes du cerveau d'Al Qaïda en le présentant comme un "résistant" devant les "ennemis" de la religion. J'ai beau essayer de comprendre comment ces Oulémas réfléchissent. Mais il est clair qu'ils n'ont vraiment, mais alors là vraiment pas conscience de la portée de leurs décisions.
Friday, June 22, 2007
Dans la tête d'Administrakovich
Pour les besoins du travail (et certainement pas par plaisir masochiste), j'ai dû me déplacer ce matin dans un de ces temples kafkaïens aux relents de zénitude exacerbée que sont les ministères marocains. Un gentil agent de sécurité moustachu m'informe que la personne que je cherche- et qui ne répond ni au fixe ni au portable depuis plusieurs jours- est au 4ème étage. "L'ascenseur est en panne", me prévient-il, avec un grand sourire en me remettant mon badge "visiteur".
Haletante au bout de l'ascension du mont administratif, j'interromps malgré moi la discussion enjouée de deux gaillards postés derrière un bureau. Oui? Mademoiselle Flana Allah yikhellik. Ah, elle n'est pas encore là. Il était 9h30, je décide d'adresser ma requête à un autre service.
Au bout d'un labyrinthe de chemins aussi gais que le couloir de la mort, un bureau -Allelujah!- ouvert. Trois assistantes accoudée, assise, debout, discutent de ce qui semble être un défilé de caftans. Poliment (admirez l'adverbe), j'expose mon problème. L'assise me dit de courir rattraper le monsieur qui vient de passer derrière mon dos. Ce que je fais. Après un détour par un autre bureau, il m'accueille dans son antichambre au style décoratif minimaliste avec vue sur un chantier d'immeuble très haut standing. Le haut fonctionnaire prend ses airs les plus désolés suivis de soupirs éloquents lorsque je lui pose des questions d'une simplicité infantine sur le département qu'il dirige. "Mais tout ce que je vous dis, c'est en off hein!", répète-t-il, en descendant allègrement ses collègues tandis que je le rassure par la non présence d'une caméra. Le gentleman m'expédie ensuite vers le service juridique, qui aura "la solution de tous mes maux". La dame du service juridique est en elle-même une perle pour laquelle je ne trouve pas d'adjectifs. Elle m'a reluquée de haut en bas et inversement avant de me dire, texto: "il n'existe pas de textes à ce sujet-là". Ce à quoi je réponds: "il y a bien le dahir de 1928 amendé en 1965 avec lequel vous travaillez". "Mmmh, iwa ce n'est pas un texte de notre ministère".
Je prends mon mal en patience, observe mes ongles, relis mes notes alors que la dame déchire deux pages d'un rapport relié. Je n'ai pas osé lui dire qu'on pouvait ouvrir la reliure et remplacer les documents par de nouvelles pages, au lieu de les insérer comme elle l'a fait. De temps à autre, Mme la perle crie: "Mohameeeed". Le mot résonne dans le couloir de la mort. Sans réponse.
Lorsque le Mohamed en question revient enfin du magma où il était plongé, il lance: "voilà, oustada, les documents que vous m'avez demandé". Les documents étant -roulement de tambours- des photocopies de grilles de mots fléchés, qu'elle tente de cacher. Elle reprend en disant que les textes que je cherche sont dans une armoire dont seul M. J. a la clé. M. J. était introuvable au moment des faits. Il a dû être avalé par un extraterrestre au détour d'un couloir.
J'ai traîné toute ma peine et mon dégoût jusqu'à la station de train. Encore une matinée de perdue.
Haletante au bout de l'ascension du mont administratif, j'interromps malgré moi la discussion enjouée de deux gaillards postés derrière un bureau. Oui? Mademoiselle Flana Allah yikhellik. Ah, elle n'est pas encore là. Il était 9h30, je décide d'adresser ma requête à un autre service.
Au bout d'un labyrinthe de chemins aussi gais que le couloir de la mort, un bureau -Allelujah!- ouvert. Trois assistantes accoudée, assise, debout, discutent de ce qui semble être un défilé de caftans. Poliment (admirez l'adverbe), j'expose mon problème. L'assise me dit de courir rattraper le monsieur qui vient de passer derrière mon dos. Ce que je fais. Après un détour par un autre bureau, il m'accueille dans son antichambre au style décoratif minimaliste avec vue sur un chantier d'immeuble très haut standing. Le haut fonctionnaire prend ses airs les plus désolés suivis de soupirs éloquents lorsque je lui pose des questions d'une simplicité infantine sur le département qu'il dirige. "Mais tout ce que je vous dis, c'est en off hein!", répète-t-il, en descendant allègrement ses collègues tandis que je le rassure par la non présence d'une caméra. Le gentleman m'expédie ensuite vers le service juridique, qui aura "la solution de tous mes maux". La dame du service juridique est en elle-même une perle pour laquelle je ne trouve pas d'adjectifs. Elle m'a reluquée de haut en bas et inversement avant de me dire, texto: "il n'existe pas de textes à ce sujet-là". Ce à quoi je réponds: "il y a bien le dahir de 1928 amendé en 1965 avec lequel vous travaillez". "Mmmh, iwa ce n'est pas un texte de notre ministère".
Je prends mon mal en patience, observe mes ongles, relis mes notes alors que la dame déchire deux pages d'un rapport relié. Je n'ai pas osé lui dire qu'on pouvait ouvrir la reliure et remplacer les documents par de nouvelles pages, au lieu de les insérer comme elle l'a fait. De temps à autre, Mme la perle crie: "Mohameeeed". Le mot résonne dans le couloir de la mort. Sans réponse.
Lorsque le Mohamed en question revient enfin du magma où il était plongé, il lance: "voilà, oustada, les documents que vous m'avez demandé". Les documents étant -roulement de tambours- des photocopies de grilles de mots fléchés, qu'elle tente de cacher. Elle reprend en disant que les textes que je cherche sont dans une armoire dont seul M. J. a la clé. M. J. était introuvable au moment des faits. Il a dû être avalé par un extraterrestre au détour d'un couloir.
J'ai traîné toute ma peine et mon dégoût jusqu'à la station de train. Encore une matinée de perdue.
Thursday, June 21, 2007
Ridiculous
39% de taux de réussite au bac (1ère session). Une "augmentation" de 6%. Je me souviens que ma promotion était à 93%. What's f**** wrong with our system?
N.B: En france, il est de 81%.
N.B: En france, il est de 81%.
Tuesday, June 19, 2007
True colors
Blessings are deserved.
Ca me fait sourire de voir à quel point je te semble forte. "Semble" parce que je ne sais pas, en fait, à quel point je pourrais l'être. On se donne mille chantiers de nous-mêmes à attaquer à la tronçonneuse, à la perceuse, à affiner à la ponceuse, puis on s'oublie dans nos aventures extraordinaires du quotidien et on ne sait plus où on est arrivé. Si on est arrivé quelque part.
Ca me fait sourire de voir à quel point je te semble forte. "Semble" parce que je ne sais pas, en fait, à quel point je pourrais l'être. On se donne mille chantiers de nous-mêmes à attaquer à la tronçonneuse, à la perceuse, à affiner à la ponceuse, puis on s'oublie dans nos aventures extraordinaires du quotidien et on ne sait plus où on est arrivé. Si on est arrivé quelque part.
Changeons-nous vraiment? Aux yeux de nos proches, le jugement est déjà fait, irréversible. Vous avez beau vous prouver des choses, gagner le roller contest du quartier, sauter en parachute, vous êtes le petit canard qui est tombé de sa bicyclette un jour.
Je l'ai dit à ma douce amie, celle qui ne voulait pas faire le pas, celle que l'on ne croyait pas capable de déployer ses petites nageoises rousses, à contre-courant. Je voyais ses yeux d'azur à travers le téléphone. On te voit ange royal, tu seras la raie invisible, et si puissante. Tu t'es relevée de ta bicylette.
Hier, on parlait de Nothing else matters. Rien que les premières notes me font frémir aujourd'hui. Je revendique le droit de ne plus vouloir l'entendre sur la plage, autour d'une guitare. Je réclame de pouvoir me défaire de tout ce qui nous a autrefois fait sentir qu'on existait, juste parce qu'on s'émeuvait des mêmes choses. Je te l'ai dit: pourquoi vouloir regarder la pustule si elle a déjà éclaté? Je n'ai pas plus joli comme image à te soumettre, pour que tu me comprennes.
Pas plus ennuyeux que cette image lisse que nous avons les uns des autres. Je choisis le chemin inverse. Ton trouble n'a d'égal que le cristal de ton rire.
Pourquoi sommes-nous si obsédés par l'image que nous reflétons de nous-mêmes? On a parlé de moi sur un autre tournage, on a demandé de mes nouvelles, on a laissé un comment signé moi sur un autre blog, on a dit que c'était une erreur que ce retour, on a décidé que c'était ainsi, que ma voie était tracée. "On" revient comme le chorus de Nothing Else Matters, que je ne veux plus entendre.
Photo © Mr. T
Thursday, June 07, 2007
Bac: le tamis
Ce matin, dans la voiture, les informations sur Medi1 me rappellent qu'aujourd'hui, c'était le début des épreuves du bac pour 300.000 Marocains. Le journaliste soulignait que nous avions beaucoup moins de candidats qu'en Algérie et proportionnellement moins qu'en Tunisie. "Nous sommes tellement à la traîne", a lancé, avec dépit, mon analyste préféré.
Le bac...J'ai eu le coeur serré un moment, pas par nostalgie, mais par solidarité avec ces milliers de jeunes qui allaient suer de l'encre aujourd'hui. Qui sont-ils? Ont-ils peur? Sont-ils stressés? Vont-ils tricher? Est-ce que c'est important pour eux? Que vont-ils faire s'ils l'ont? Combien d'entre eux soutiennent mordicus que leur avenir est ailleurs, de l'autre côté de la mer, ou de l'océan? Combien sont complètement paumés? Combien pleurent à l'idée de pourrir en fac? Combien vont être forcés de partir dans une direction ou une autre? Combien vont saigner leurs familles à blanc pour s'inscrire en école privée? Sur combien d'entre eux va-t-on pouvoir compter?
En 98, je ne me posais pas tellement de questions. C'était le bac, mais une année comme les autres, question coefficients. Les cours étaient franchement faciles, il n'y avait pas de (mal)chance de rater quoi que ce soit.
En 98, tout ce que je savais, c'était que je voulais faire une école de cinéma.
En 98, le bac était le SMIG culturel, comme on disait. Une formalité de passage. Un tampon "accepted" dans l'hémisphère des adultes, un affranchissement du status de gosse de lycée.
En 98, je m'enfermais dans ma chambre pendant des heures, simulant l'attitude studieuse. Je mettais la TV en mode mute. Je suivais avidement la Coupe du Monde, je n'arrivais à me concentrer sur rien. Mes yeux étaient fixés sur les Azzurri dans leurs lycras bleus moulants. Vieri, Inzaghi, Toldo, Baggio, Del Piero. Ces demi-dieux m'offraient une sorte de best-of du calcio. Quelle déception que leur élimination!
C'étaient les derniers jours de Madé. Elle allait mal. Elle baissait les bras. Elle avait glissé, dans la salle de bain je crois. S'était cassée le fémur. Le docteur a dit que c'était trop dangereux de l'opérer. Ca l'a tuée lentement, d'être clouée au lit. Elle perdait la tête, la notion du temps. Elle m'appelait, me confondait avec Béa, me demandait de l'aider à mettre ses sandales. Comment lui expliquer que non, personne ne passe la prendre pour aller pique-niquer; que P.G. est mort, il y a longtemps. Les autres aussi. L'impuissance. J'étais la jeunesse impuissante. Impuissante à pleurer.
C'était sûrement l'épreuve la plus mémorable du bac. Je garde mon brouillon des épreuves de philo et de français. Le reste est dans le tiroir des souvenirs incolores, inodores et indolores. Et c'est tant mieux. Bonne chance, les SMIGards, d'ici et d'ailleurs.
Le bac...J'ai eu le coeur serré un moment, pas par nostalgie, mais par solidarité avec ces milliers de jeunes qui allaient suer de l'encre aujourd'hui. Qui sont-ils? Ont-ils peur? Sont-ils stressés? Vont-ils tricher? Est-ce que c'est important pour eux? Que vont-ils faire s'ils l'ont? Combien d'entre eux soutiennent mordicus que leur avenir est ailleurs, de l'autre côté de la mer, ou de l'océan? Combien sont complètement paumés? Combien pleurent à l'idée de pourrir en fac? Combien vont être forcés de partir dans une direction ou une autre? Combien vont saigner leurs familles à blanc pour s'inscrire en école privée? Sur combien d'entre eux va-t-on pouvoir compter?
En 98, je ne me posais pas tellement de questions. C'était le bac, mais une année comme les autres, question coefficients. Les cours étaient franchement faciles, il n'y avait pas de (mal)chance de rater quoi que ce soit.
En 98, tout ce que je savais, c'était que je voulais faire une école de cinéma.
En 98, le bac était le SMIG culturel, comme on disait. Une formalité de passage. Un tampon "accepted" dans l'hémisphère des adultes, un affranchissement du status de gosse de lycée.
En 98, je m'enfermais dans ma chambre pendant des heures, simulant l'attitude studieuse. Je mettais la TV en mode mute. Je suivais avidement la Coupe du Monde, je n'arrivais à me concentrer sur rien. Mes yeux étaient fixés sur les Azzurri dans leurs lycras bleus moulants. Vieri, Inzaghi, Toldo, Baggio, Del Piero. Ces demi-dieux m'offraient une sorte de best-of du calcio. Quelle déception que leur élimination!
C'étaient les derniers jours de Madé. Elle allait mal. Elle baissait les bras. Elle avait glissé, dans la salle de bain je crois. S'était cassée le fémur. Le docteur a dit que c'était trop dangereux de l'opérer. Ca l'a tuée lentement, d'être clouée au lit. Elle perdait la tête, la notion du temps. Elle m'appelait, me confondait avec Béa, me demandait de l'aider à mettre ses sandales. Comment lui expliquer que non, personne ne passe la prendre pour aller pique-niquer; que P.G. est mort, il y a longtemps. Les autres aussi. L'impuissance. J'étais la jeunesse impuissante. Impuissante à pleurer.
C'était sûrement l'épreuve la plus mémorable du bac. Je garde mon brouillon des épreuves de philo et de français. Le reste est dans le tiroir des souvenirs incolores, inodores et indolores. Et c'est tant mieux. Bonne chance, les SMIGards, d'ici et d'ailleurs.
Sunday, June 03, 2007
US Consulate open again
C'est officiel. C'est demain, 4 juin, que le consulat américain à Casablanca rouvre ses portes.
Il était temps.
Il était temps.
Escales
A Taza, la première chose qui m'a marquée était l'air pur. La seconde: l'organisation d'une conférence nationale sur les entorses du genou chez les sportifs. Je me suis dit que cette ville avait forcément du potentiel. On m'a parlée d'une source d'eau naturelle encore plus pure que l'air mais je n'ai pas eu l'occasion d'aller à sa recherche. Mais j'ai fait la rencontre d'un monsieur au coeur immaculé. Un grand-père comme on voudrait tous en avoir, un monument de gentillesse et de douceur qui sera mon repère pour un bout de temps. Comme quoi il me faut si peu d'indices pour rejoindre le fan club d'un Gandhi local.
A Taza, mes cerises n'ont pas été asphyxiées par un pesticide. Mes papilles en remercient les autorités agriculturales du coin.
Ma chambre d'hôtel donnait sur une immensité d'arides monticules. De l'autre côté, une famille d'oliviers bordait le chemin de fer. Vers trois heures du matin, le passage en fanfare du train en direction d'Oujda m'a donnée de nouvelles -et solides- raisons de le détester pour l'éternité.
La route de Marrakech était ponctuée de commentaires sur la nouvelle autoroute. Son prix, son parcours, ses aires de repos inexistantes. Il faisait chaud. Ismaïl rêvait de bières glacées, de camping sur une falaise, de collection de bouchons dans le sable, d'orteils à l'air, de fraîcheur, de fraîcheur, rien d'autre. Je n'aurais pas dit non si ce n'était ce planning d'homme d'affaires japonais. En chemin vers nos interviewés pleins de charme et de talent, nous avons dû affronter l'horreur qu'est la circulation à Marrakech (quel courage, ces journalistes, quelle abnégation), faire un check-up complet du menu de Bejguendi, Ouazzani et confrères, entendre un millionième gosse crier "Studio 2M!!!!", saluer un énième gendarme, nous gourer à une centième intersection, sortir un brillantissime sourire d'excuses à notre invité, pour enfin savourer le plus puissant des bonheurs de cette profession: la rencontre de gens de qualité.
Reprise des hostilités demain.
A Taza, mes cerises n'ont pas été asphyxiées par un pesticide. Mes papilles en remercient les autorités agriculturales du coin.
Ma chambre d'hôtel donnait sur une immensité d'arides monticules. De l'autre côté, une famille d'oliviers bordait le chemin de fer. Vers trois heures du matin, le passage en fanfare du train en direction d'Oujda m'a donnée de nouvelles -et solides- raisons de le détester pour l'éternité.
La route de Marrakech était ponctuée de commentaires sur la nouvelle autoroute. Son prix, son parcours, ses aires de repos inexistantes. Il faisait chaud. Ismaïl rêvait de bières glacées, de camping sur une falaise, de collection de bouchons dans le sable, d'orteils à l'air, de fraîcheur, de fraîcheur, rien d'autre. Je n'aurais pas dit non si ce n'était ce planning d'homme d'affaires japonais. En chemin vers nos interviewés pleins de charme et de talent, nous avons dû affronter l'horreur qu'est la circulation à Marrakech (quel courage, ces journalistes, quelle abnégation), faire un check-up complet du menu de Bejguendi, Ouazzani et confrères, entendre un millionième gosse crier "Studio 2M!!!!", saluer un énième gendarme, nous gourer à une centième intersection, sortir un brillantissime sourire d'excuses à notre invité, pour enfin savourer le plus puissant des bonheurs de cette profession: la rencontre de gens de qualité.
Reprise des hostilités demain.
Revue de e-presse
Sur le site de Marianne aujourd'hui, notre blogoma nationale fait du bruit. L'article revient sur l'épisode Youtube et la mobilisation des bloggeurs contre la censure. En comparaison avec nos amis Egyptiens et Tunisiens, "les Marocains vivraient presque dans un cyber-paradis".
La mobilisation contre le bloquage de Youtube, c'est bien. Se remuer les phalanges pour d'autres dossiers brûlants, c'est mieux.
La mobilisation contre le bloquage de Youtube, c'est bien. Se remuer les phalanges pour d'autres dossiers brûlants, c'est mieux.
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