Donc, et au grand dam de Rabat, le mandat de l'envoyé spécial du SG de l'ONU pour le Sahara se termine. Il ne sera pas reconduit. On attend une nomination prochaine de son successeur.
Il publie une tribune dans El Pais où il répond aux critiques qu'il avait subies lorsqu'il a dit que l'indépendance du Polisario n'était pas une « option réaliste », ce qui avait été considéré comme contraire à l'éthique et comme un parti-pris flagrant.
Bon, sans entrer dans les détails, je retiens de sa tribune un des derniers paragraphes-diagnostic:
"There is a way out, but it is an arduous one that would lead through tough, genuine negotiations. If Polisario could tentatively contemplate a negotiated solution short of full independence, it would instantly be assured of overwhelming international support for its self-evident insistence on solid, internationally anchored, guarantees against a future repeal of the agreed constitutional arrangement or a gradual erosion of civil liberties - such as freedom of speech - on grounds of national security. If at some time in the future Polisario is ready to explore this avenue, I hope it will not just introduce amendments to the Moroccan proposal but submit a comprehensive autonomy proposal of its own."
Ca, M. Van Walsum, on doute un peu que ça soit pour demain.
Friday, August 29, 2008
Wednesday, August 20, 2008
La disparition des scarabées
J'eus beau déployer mes orteils gigantesques dans le sable labellisé pavillon bleu : point de scarabées creusant leurs sillons entre les mégots de cigarette. Ca sera donc une légende de plus que je raconterai à mes enfants (?), à côté de celles des soirées de pétanque, des traversées vers l'île, des Alerte à Malibu à 2h du mat', du baseball, des miss Plage, des mensonges blancs clair pour une minute de plus de bleu, des rêves plein le sunset. Tous les jours. Ils en vivront d'autres.
L'éclipse. Après le coucher du soleil où tu as embrassé la mandarine, sous mes yeux et ton objectif, c'est la pleine lune. L'océan gronde, comme ma colère qu'en une semaine, mon monde a basculé vers la sériosité.
Je cueille tous les jours une blague de qualité, pour baisser le PH de ce sérieux qui ne ressemble à rien, et qui ne fait de bien à personne, en tout cas pas à moi. Dans ce monde de brutes, où l'on se protège comme on peut avec du SPF 80, personne ne nous a préparé à une réaction à la mandarine. C'était une simple partie de foot sur le sable, où on devait être la discrète reporter, et où on s'est pris plein de coups de soleil sans dire aie. Soudainement, j'étais un pauvre supradyne fondant dans l'océan.
Plusieurs vagues plus loin, deux anges qui barbotent: un qui fuie l'eau et l'autre qui court vers la mousse. Une casse-cou faite en barbe à papa. Hier, tu ressuscitais le bandana. Aujourd'hui, entre un badaud ventru et une sirène lisant Biba: le néant aquatique. Acide sulfureuque. Rhume car cheveux mouillés.
Une rose pour ceux qui sont partis en château de sable de Chaâbane. Des départs si précipités! Ou est-ce une fiesta qui se prépare là-haut, sans nous, pour l'instant?
Une rose pour ceux qui restent, pour nous rendre doux les moments de doute, de solitude de faim de grand, de beau, de sincère, de fichtrement vrai. Des petites coccinelles qui se baladent sur nos doigts, à défaut de scarabées qui escaladent nos orteils.
L'éclipse. Après le coucher du soleil où tu as embrassé la mandarine, sous mes yeux et ton objectif, c'est la pleine lune. L'océan gronde, comme ma colère qu'en une semaine, mon monde a basculé vers la sériosité.
Je cueille tous les jours une blague de qualité, pour baisser le PH de ce sérieux qui ne ressemble à rien, et qui ne fait de bien à personne, en tout cas pas à moi. Dans ce monde de brutes, où l'on se protège comme on peut avec du SPF 80, personne ne nous a préparé à une réaction à la mandarine. C'était une simple partie de foot sur le sable, où on devait être la discrète reporter, et où on s'est pris plein de coups de soleil sans dire aie. Soudainement, j'étais un pauvre supradyne fondant dans l'océan.
Plusieurs vagues plus loin, deux anges qui barbotent: un qui fuie l'eau et l'autre qui court vers la mousse. Une casse-cou faite en barbe à papa. Hier, tu ressuscitais le bandana. Aujourd'hui, entre un badaud ventru et une sirène lisant Biba: le néant aquatique. Acide sulfureuque. Rhume car cheveux mouillés.
Une rose pour ceux qui sont partis en château de sable de Chaâbane. Des départs si précipités! Ou est-ce une fiesta qui se prépare là-haut, sans nous, pour l'instant?
Une rose pour ceux qui restent, pour nous rendre doux les moments de doute, de solitude de faim de grand, de beau, de sincère, de fichtrement vrai. Des petites coccinelles qui se baladent sur nos doigts, à défaut de scarabées qui escaladent nos orteils.
Tuesday, August 19, 2008
Dont acte
C'est notre ami unknownsmb qui nous l'apprend aujourd'hui par un commentaire: Al Jazeera s'est enfin manifestée par un communiqué qui nie toute excuse présentée à Israël concernant la couverture de la libération de Qantar. La chaîne explique avoir constaté des manquements à l'éthique dans ce même programme, Hiwar Maftooh, mais l'avocat de la chaîne insiste pour que Haaretz s'excuse sur son édition papier et électronique d'avoir induit ses lecteurs en erreur en disant qu'Al Jazeera avait présenté des excuses à Israël. Voilà qui est rassurant. Mais je me demande pourquoi ça a pris autant de temps (un mois!).
Sunday, August 10, 2008
R.I.P Darwich
رحمك الله يا محمود درويش،كلماتك كالنشيد الوطني الذي نحن إليه في غربة عالمية مخيفة تلتهمنا كل يوم أكثر
Friday, August 08, 2008
J.O.L.I!
Amazing opening. Quand une civilisation vous donne un échantillon de son catalogue savoir-faire, ça donne Beijing 2008. Mes sens sont en émoi. Ya lal jamal.
Deux poids...
A la une d'Asharq Al Awsat de ce matin, un article où Al Jazeera s'excuse envers Israël, après la polémique suscitée par la couverture de la chaîne qatarie de la libération de Samir Qantar. Et pour cause: selon Reuters, le bureau de presse israélien a annoncé qu'il ne délivrerait plus d'accrédiations aux journalistes d'Al Jazeera. Tout est bien qui finit bien donc: Al Jazeera réunit ses cadres et leur tape sur les doigts. Quelque chose qu'elle devrait, de l'avis de beaucoup, faire plus souvent.
Thursday, August 07, 2008
Get the party started
Le désormais parti Modernité & Authenticité aurait déposé aujourd'hui son dossier auprès du ministère de l'Intérieur. Son SG est Hassan Benaddi (souvenez-vous de l'aventure journalistique, 7 à dire). Ahmed Akhchichen est SG adjoint chargé des relations extérieures. Il est secondé par Ahmed Alami, Abdellah Kadiri, Najib El Ouazzani, Ali Belhaj, Mohamed Benhammou et Fouad Ali Al Himma. Mohamed Biadillah est chargé des affaires générales. Salah El Ouadie est porte-parole du parti. Congrès constitutif dans trois mois.
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