Soudain le brouillard. Mon cri dans la nuit et cette odeur de brûlé. Un sourire auparavant, une princesse emmitouflée dans du rose chantait du Amr Diab dans mon rétroviseur. Un moment, je m'étais sentie utile. Comme lorsque je m'endors avec ma nièce dans la rocking chair. C'est si loin...
A présent, je regarde les chaussures d'Abdelhaq. Il aurait dû rester à Safi. Et moi, j'aurais dû regarder devant moi. Mais en ce moment, tout m'est embué, comme si Dieu me cachait mes pare-brise des yeux pour mieux chercher ma voie. Mais je n'étais pas totalement aveugle, parce que j'ai vu ton inquiétude, touchante et si enfantine, beautifully irréfléchie, comme si c'était toi qui avais besoin de moi alors. Et moi, je délégais pour mieux m'effondrer. Heureusement qu'on avait acheté deux cordes. 4 mètres chacune. C'est Anissou qui avait raison: "so fortunate in my misfortune".
L'étreinte. Il y avait trois personnes sur la plage. Les mouettes en manteaux trois-quart se faisaient la cour. Je me suis enfouie, le pif le premier, dans des excuses en bonne et due forme. C'était de loin le meilleur filet mignon du monde: le giron de l'honnêteté.
Le coup de fil. La corde a été recyclée en transatlantique. En morse, ça donnait: S.O.S. Pourquoi chercher des adverbes alors que le message peut être résumé en trois lettres? La tectonique des plaques, c'est tout de suite. Alors parlons. Avant le prochain brouillard.
Tuesday, December 09, 2008
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2 comments:
....Le silence est d'or. Et la santé de "diamant"...
Onassis
Oui Onassis. Hamdoullah.
Khassna nkherrjou chi 3jel :))
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