Monday, November 26, 2007
World Cup 2010, Tanger 2012..
Brother can you spare a compass?
Sunday, November 25, 2007
Where Boys Grow Up to Be Jihadis
"Since the start of the war, a few thousand foreign jihadis have heeded the call to join militant networks in Iraq. Most are men in their 20s. Typically, they fall under the influence of an imam who helps them contact intermediaries for the insurgents in Iraq (...) fewer jihadis are coming from Saudi Arabia, while more are arriving from North Africa, an estimated 40 percent of the roughly 60 to 75 fighters who land in Iraq every month". More HERE
Meeting Leo
On marchait emmitouflés dans nos manteaux. Nos baskets aux pieds. Deux gendarmes sur de magnifiques chevaux noirs nous toisaient. L'eau était boueuse, l'île verdoyante et nos pieds s'enfonçaient dans le sable. Au loin, mille tempêtes faisaient écho à nos volcans intérieurs.
Tiyara dormait quand on est arrivés. Il s'est longtemps brossé les cheveux sur le seuil de sa porte. Je ne savais pas qu'il avait emménagé dans des toilettes. Je feins la normalité de la situation. On se pose sur des rochers artificiels. On parle de ceux d'ici et de là-bas, de nous, d'hier, de demain. Tiens, hier, Tiyara a compris pourquoi Dieu l'avait assigné à glandouille longue durée dans l'isolation du ici. Il fumait peinard. Un Américain mal rasé suivi d'un colosse demande s'il peut jouer au volley dans le petit terrain aménagé en face. Tiyara acquiesce. Nom d'une pipe! C'est bien Leonardo Di Caprio? Il secoue la tête. Le dernier joint date d'il y a quelques jours, il ne rêve pas. A deux mètres de lui, Titanic-man, en tournage à Rabat pour quelque temps, a loué une baraque face à la mer. Là, il joint les deux mains pour recevoir le ballon. Le bodyguard garde l'oeil bien ouvert. Tiayara et son sourire, je les vois d'ici! Il a attendu sagement la fin de la partie. Il a gentiment demandé à prendre une photo avec Leo, ou même deux, avec son portable. Il lui a parlé un peu. Le bonhomme était gentil. Dommage que les photos aient été prises après le coucher du soleil sinon on les aurait imprimées sur des tee-shirts, des maillots, des serviettes de plage! Ça nous a réchauffés, cette histoire. Mais moins que les horizons turquoises d'un désir vieux de dix ans.
Saturday, November 17, 2007
Ghosts
J'étais fâchée de devoir venir tôt. J'étais fâchée de devoir être là, et pas à mon bureau, où m'attendaient mille choses. Il fallait être à cet hôtel, à ce palace, à l'heure, motivés, prêts à brainstormer. Et nous y voici. Mais le monde ne peut pas s'arrêter. Il faut prendre une minute, sortir, appeler, rappeller, s'enquérir de ceci, de l'avancement de cela. Et c'est dans le hall, entre deux appels, que je le vis, lui! Je l'ai reconnu tout de suite. J'ai vu son visage, furtivement, avant que ne se referment les portes de l'ascenceur. Le Japonais!
Tu te souviens? On revenait de voyage. Nous et notre fatigue, nous et nos cernes, nous et nos batteries au positif, nous et nos cartes mémoires chargées de photos, nous et nos rétines brillantes. Je n'ai aucun souvenir du trajet jusqu'à Casa. Juste soudain le choc, soudain le chaos, soudain les soupirs, soudain la fatigue. Et la foule dans le train, compacte, hideuse, puante. Et ce monsieur distingué qui traînait sa petite valise. Un Takeshi Kitano au regard qui tue, avec une merveille de chemise en lin, du vrai lin. Ce monsieur, il respirait la pureté. Il respirait le Japon. Et nous, émerveillés, respectueux, guettant la moindre hésitation de Stranger San pour lui assurer que nous lui indiquerons la bonne station. Peut-être qu'il nous rendra la pareille. On le chercherait à Narita, comme on chercherait un monument, une marque de soda familière, un parapluie. Il serait notre décodeur de Yamato-Kotoba. Il nous sourirait comme un personnage de film auquel on s'attache. Et je me suis attachée à lui. A cet épisode. A la lueur au milieu de la puanteur. A la classe innée. Et ça n'a pas d'importance. C'est fou comme parfois, on s'attache à des choses qui n'en valent pas la peine.
Wednesday, November 14, 2007
All Hillaries?
I'd like to keep thinking that only the most insecure men feel threatened by women's confidence, and ambition. Truth is: I get proof everyday that it might me a mere illusion. The strength we, as women, might be looking for might as well be found in ourselves. Even in a Maureen Dowd op-ed piece, and even if she's talking politics, I see signs of deep regression. Or is it just an acknowledgement of each other's real sensitivities?
“When women were the ones choosing, the more intelligence and ambition the men had, the better. So, yes, the stereotypes appear to be true: We males are a gender of fragile egos in search of a pretty face and are threatened by brains or success that exceeds our own.” Ray Fisman
It's his opinion, yes, but anyway...
Oh God forgive me for I've never fantasized about the flight attendant job
Friday, November 09, 2007
Thursday, November 08, 2007
Make Up for ever
Rectif du taximan ce matin: "Sidna arrive en visite".