Le syndrôme de busitude s'est abattu sur moi par une matinée ensoleillée, en réponse à des prières ininterrompues suite à un mois de vacances pluvieux et ennuyeux. La boîte vocale n'est vérifiée qu'à une heure tardive de la nuit, les converses noires sont de mise chaque matin pour cause de course effrénée toute la journée à travers le campus et le petit agenda est barbouillé, du lundi au lundi. Les repas sont évidemment remplacés par des pastilles à la réglisse.
Que veut le peuple?
Plus de quatre heures de sommeil.
L'ennui avec Berkeley est que les classes sont tellement intéressantes qu'on accepte de se surcharger de travail pour le plaisir de l'apprentissage, "mina lmahdi ila lla7di".
Ah les angoisses du dernier semestre...Quel "après Berkeley"? Comment en profiter au maximum? Impossible d'en profiter au maximum, justement. Mais on fait ce qu'on peut.
Le semestre dernier, nous nous étions plaints de ne pas avoir certaines classes, alors ils nous ont mis au pied du mur et nous ont demandés de venir avec des propositions de sujets, des propositions de professeurs, des propositions de plans de cours et même de sources de financement!
Ce semestre donc, voilà que notre catalogue s'enrichit d'une classe sur "écrire sur l'art", "le jazz et le blues à Oakland", d'une autre sur "couvrir la chaîne alimentaire", d'un "écrire sur la science" et je pense d'une classe sur "urbanisme et journalisme". Pour les amateurs de littérature, deux classes sont en compétitition: "Dostoevsky, le nouvelliste et le journaliste" puis "Shakespeare ou l'art de l'éditorial"! Sans parler des autres classes sur l'Inde, le Japon (que j'ai pris l'année dernière) et même La Nouvelle Orléans! Bref, deux points d'exclamation successifs, ça veut tout dire.
Vers minuit, on glande dans le couloir avec le reste d'un Dr Pepper ou d'un Red Bull. On prévoit d'acheter un canapé comme cadeau de la prom' pour les futures générations de workaholics mais la campagne bat son plein en ce moment pour désigner une célébrité du monde des médias pour prononcer un discours lors de notre cérémonie de remise de diplômes.
Parmi les noms plébiscités: Michael Moore, Bill O’Reilly ou encore Christiane Amanpour. J'ai voté pour Kevin Sites.
L'avantage avec la busitude, c'est qu'on arrête de trop réfléchir.
Should I wait for you
My substitute for love
My subsitute for love
Wednesday, January 25, 2006
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8 comments:
Il n'y a pas qu'à Berkeley qu'on trouve des cours ennuyeux...
Quand je pense qu'après mon master je vais finir mes études la bas... c'ést drôlement prometteur!
:) busittude :)
Keep Smiling...
Bsima qui ne lit plus rien...
P.S dsl naj naj, oualakine mafiac...
NajNaj, concerning couvrir la chaîne alimentaire, I don't know if you read Fast Food Nation, if you didn't yet, start. Also, la cartel du sucre (as-tu vu le documentaire, I scared my kids but with good intentions)
Que veut le peuple? Bonne nouvelle, je dors 4 heures complètes depuis dimanche soir, one day soon ah maybe I will sleep 8 long hours.
Big Mwah
LB> Ennuyeux! tu as mal lu! J'adoooore....
C'est vrai? Tu viens a Berkeley poursuivre tes etudes?
jiji> andres? pfffff
bsisima> pardon ma puce,pas compris ton comment..
Loula> I think Food Nation is on the reading list. Je m'y attaque des ke jai fini lespece de librairie que j'ai sous les yeux.
4h cmpletes de sommeil? La la la,ketterti :p
J'avoue j'ai laché à la fin...et j'ai retenu ce que je voulais retenir, lol.
Oui, je viendrai te rejoindre d'ici trois-quatre ans, apres mon master et un an de stage post examen du Capes.
C'est encore très loin!
LB> Excellent! Crois-moi,ca passe tres vite,le temps....
D'ici-la,je crois que je ne serai plus ici...mais qui sait after all...
J'ai vu tes photos de mome, toute mimi..
Merci, je les ai mises rien que pour toi! :)
Wa Zwina dialna, j'ai accepté j'assume. Le problème que j'ai résolu est que je n'emprunte plus la même porte que le mari de ma copine (qui est aussi le grand patron de la compagnie). Incognito fi la3roubia, faut le faire yak;-)
Mwah
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