Thursday, August 31, 2006

Le début de la fin



I'm taking some time off. Je reprendrai le monologue dans quelque temps.
Ciao.

Tuesday, August 29, 2006

Bellagio water show


bellagio
Uploaded by najlaebb

Faites vos jeux...

Il pleut à verse. Ca n'arrête pas. Je ne veux pas me changer. Je ne veux pas manger. Je ne veux pas sortir. (Sympathique, Pink Martini)
Une cigarette sous le pont, à côté du clochard. Je n'ai même plus peur.
Rien ne s'est passé comme prévu et je le regrette tellement; I wish I had been stronger, for so many things. I wish I could find the words that you could listen to, not only hear.
J'ai l'impression d'être dans une partie de tennis et où que je soie sur le court, je me ramasse la balle en plein dans le front. Mal au crâne.
You are blind to the striking light.

Sunday, August 27, 2006

Du Hudson

"Start spreading the news"

Je suis arrivée il y a quelques jours à New-York, pour l'enregistrement avec CNN, et pour d'autres choses. Il ne fait pas trop chaud et j'aime bien cette fin d'été-début d'automne qui ne ressemble à rien, comme mon cerveau.
Bref, après plusieurs hésitations, le dress-code pour CNN était jean et pull marron. Je n'ai qu'un seul tailleur et je le sentais pas pour ce coup-là. Anderson Cooper portait une très belle cravate mauve (purple, Houda!) et est décidément très, très beau. Je crois que j'ai bafouillé, longtemps, mais je ne me souviens pas de ce que j'ai dit. Tant mieux. Sinon, ça me hanterait pour longtemps.
Mes amis et moi avons été gâtés de prévenance chez CNN et c'est vrai que la salle, les salles de rédaction donnent très, très envie. Quelqu'un ici connaît le recruteur?
Sinon, j'ai vu Little Miss Sunshine et c'est un très très bon film. Il y a une expo de Zaha Hadid au Guggenheim, à laquelle j'irai jeter un oeil.
La vie est bizarre. Et le temps passe très vite. Les silences me pèsent sur la paupière droite.

Sunday, August 20, 2006

Friday, August 18, 2006

Sin City

Petit voyage eclair, un peu improvise a la derniere minute, a Las Vegas. Allez, j'avoue que j'ai aime un peu plus que prevu, choyee que j'etais par une tonne d'amour familial. Photos a venir bientot car oublie cable USB.
Ya tellement de monde que tu te demandes si ils ont pas de vie, ces gens-la (moi compris!). La gallerie du Caesar's Palace est merveilleuse et le sac brique 3 dimensions sur lequel j'ai craque jusqu'au dernier vaisseau sanguin de mon petit coeur etait a 1420 dollars. Bon, le vrai fendement du coeur etait en face du Bellagio Hotel (d'ou on esperait voir sortir un Brad, un George ou un Andy, en tournage de Ocean's 13, helas en vain). Un merveilleux spectacle aquatique sur du Boccelli m'a laissee sans voix et a fait couler des petites larmes. Je n'imaginais pas que Vegas pouvait etre un (peu) romantique. Video de la chose a venir avec cable USB en question.
A part ca, les casinos m'ont semble sans aucun interet. Aucun. Et il parait qu'ils ont ramene des gens de Jamaa Lafna a l'hotel ou on est pour les trucs-machins-choses a la Marocaine, mais je ne pense pas que j'aurai le temps d'aller voir.
Bon, Vegas, c'est a voir, en sejour eclair.
Dodo plein de lumieres.

Wednesday, August 16, 2006

Un p'tit air de Malibu

Aller simple

"J'ai paye 1500 dollars pour venir me sentir comme un etranger". Arrive au sol du watane al habib, il se felicita d'avoir pris un avion avec escale en Europe et non pas l'avion de la RAM qui vient de New-York charge de tous les phenomenes sociaux qui lui ont donne envie de changer de passeport.
Il etait attendu, fete, celebre comme un butin, montre aux yeux de tous comme une bague de fiancailles, lui, le "modele" qui a reussi aux States.
Mais ce qu'il a craint s'est produit: constamment entoure, il ne s'en est senti qu'effroyablement seul. Lorsqu'il vivait au pays deja, il se sentait different. Different de tous les points de vue. Peut-etre parce qu'il etait un peu plus intelligent, un peu plus cultive, un peu moins beau que H. et tabaqa. Il sortait du lot et c'est pour ca qu'il aimait tellement les Etats-Unis ou tout le monde est un peu un "hors-cadre", "hors-jeu", "hors-lieu", pas exactement chez lui et pourtant tellement chez lui, plus chez lui que n'importe ou d'autre. Le pays ou il venait de rentrer pour la premiere fois en beaucoup de temps, n'etait plus qu'une semantique de souvenirs decousus. Meme ses parents. Meme ses potes du lycee, de gros mecs qui transpirent au cafe en lui demandant combien coute le metre carre la ou il vit, parce qu'ils "veulent investir", aux USA c'est plus sur. Faut rien risquer au Maroc. "Et puis, t'as bien fait de partir". En rentrant a lmirikane, il se disait que c'etait ce qui lui etait arrive de mieux.

Monday, August 14, 2006

En vacances


Because everybody should take the time to watch the sunset, from year to year :) and count their blessings. Bisous de San Diego.

Friday, August 11, 2006

In denial

Hier c'était le déchirement.
Hier c'était les yeux qui s'ouvrent tout d'un coup sur aujourd'hui. Les cartons, les sacs, les valises, la poussière en-dessous des tiroirs en plastique. Et lui qui part. Il me tend la main en me disant darling et il n'y avait plus de mots en moi, que des cascades de larmes et P. qui me frotte le dos.
Quand il s'agit de quelqu'un d'autre, on sait trouver les mots, on raisonne et on philosophe, on a réponse à tout et à rien, on secoue la tête en fronçant les sourcils. Ah mais quand il s'agit de soi, on se mouche honteusement.
Je change d'avis toutes les 10 minutes sur ce qui est "positif" et ce qui est "négatif", ce qui doit être conservé et ce qui doit être jeté à la poubelle, ce dont je dois me féliciter et ce que je dois me reprocher. Mais je sais que je dois vraiment me reprocher d'avoir bousillé le laptop du boulot. Je me vois payer à vie les 1200 dollars qu'on me réclame pour sa réparation.
Il fait beau à Berkeley et aujourd'hui, c'était les aurevoirs avec Jooj, Em, Sach et Lee. Je crois que les aurevoirs sont un concept pourri, dans le sens où l'on ne se sent pas du tout mieux après.
Mais mon aurevoir le plus dur sera avec ma maison. Je refuse de prendre des photos mais je regarde les murs, me remémore toutes ces nuits de délicieux grignotage en regardant un DVD, mon résumé de bonheur en solitaire. C'est vrai, y a un mauvais souvenir, très très moche. Hideux même. Mais c'était mon chez moi et c'est idiot, mais j'ai insisté hier pour y passer la nuit, même si mon lit n'était plus là. Le parquet m'a tenue éveillée, tellement mon dos était cabossé, mais je crois que je ne résisterai pas à son appel cette nuit encore. Maso!
Bon, je promets d'arrêter de prendre ce blog pour un journal intime de gamine. Je vais aller nettoyer mon tiroir et enlever mon nom sur le sticker. Y a pas de pitié à avoir. Je n'en ai pas sur moi-même. Suis une gâtée de la nature.
Move in. Move out. Move on.

Monday, August 07, 2006

Sunday, August 06, 2006

Bubble gum

Rien n'a plus de gout. Ou pas grand-chose. Comme ce chewing-gum que C. mastique pendant des heures. Des heures. On rumine de vieux sentiments de plenitude. On copie/colle a des choses insignifiantes.
J'ai trouve des restes de sourires dans les cartons a venir. Des choses auxquelles je n'avais pas accorde trop d'importance parce qu'il y avait un trop plein de belles choses.
Au Bubble lounge, ce soir, San Francisco suait dans une cave sans air. De beaux garcons se pavanaient aux bras de fades poupees sans culottes. Des fraises etaient trempees dans de la fondue de chocolat. Deux files parralleles se regardaient en attendant les toilettes. Un lapin courait sur place.
Quelqu'un s'est jete du haut du pont. Probablement quelqu'un qui trouvait le reste insupportablement fade. Heureusement que S. a une belle moto. Une belle, belle moto. Et moi aussi j'en veux une.
Mais dans une semaine, je dirai au revoir a la baie. Ca sera le debut d'une nouvelle phase: des restes de sourires dans des cartons, que je dois finir.
Oui, ca aurait ete bien, Milan. Meme pour 20 heures.

Every time I try to leave this place
Something inside says, "You can do better"
Round here

Thursday, August 03, 2006

360°


D'habitude, je ne crois en la realisation de quelque chose que lorsque je la vois devant mes yeux. Mais la, ca y est, c'est confirme: nos documentaires passent sur...(roulement de tambours....) CNN! Oui, oui, oui, encore mieux que dans le plus inaccessible des reves! On va passer sur l'emission de Mister Anderson Cooper HIMSELF (c'est lui qui a fait sa star en couvrant l'ouragan Katrina et c'est lui qui a interviewe Angelina Jolie apres son accouchement). Ce beau gosse gay -avis aux interesses- realise une audience pas mal du tout (en comparaison avec les chiffres desastreux des news actuelles, bref..) et donc, ben, sans fausse modestie, ben je suis tres contente. Treeeees contente meme, je n'arrive toujours pas a le croire. Je l'ai cru lorsque le big boss m'a dit aujourd'hui d'aller m'acheter quelque chose a mettre in case in case, je n'en dirai pas plus.
Je suis tellement reconnaissante...a quelques personnes speciales, a cet endroit, a "wa mane zara3a 7assad".
Bref, tout ca, c'est pour le weekend du 9 ou du 16 Septembre, mais je ne sais pas a quelle heure, etc. Faut que je paufine le travail cette semaine. Quand je pense que c'est moi qui ai fait le montage et la moitie de la camera, ma tete passe pas la porte.
Ah,je viens de me souvenir que j'ai oublie de le dire a mes parents.

الحمد لله

Tuesday, August 01, 2006

Ca jazze a North Beach

Alors, je marchais, je marchais. Puis soudain, un bruit. Puis soudain, des bruits. Et la foule. La foule.
Ah, c'est le festival du quartier italien.

Out of focus