Tuesday, April 03, 2007

Du présent au passé simple, l'adieu au père, au grand-père

Driss Chraibi. Celui qu'on ne se lasse pas de relire. Celui qui vous arrache des sourires en parlant de la seconde guerre mondiale et de l'occupation. Celui qui se met à nu pour mieux vous rappeler vous-même. Celui qu'on aime, sans Goncourt, sans Nobel, juste en format poche. Celui qu'on aimera encore longtemps, toujours, en ce qui me concerne.

«L'homme naît, vit ce qu'il vit et puis meurt. Il faut être prêt pour la mort comme pour la naissance
Driss Chraïbi, dans Une enquête au pays

3 comments:

Onassis said...

Il ne mourra point. Car sur mes étagères, dans ma petite bibliothèque, gisent quelques uns de ses livres, beaux, majestueux, aux pages jaunies, tournées, fouillées. Je cherchais Driss. Je cherchais sa violence. Je me cherchais.

Loula la nomade said...

Si vrai.
Mwah

Najlae said...

Onassis> pareil pour nous...pareil pour nous..

Loula> Tes mwahs de réserve sont à récupérer au bureau de poste le plus proche xxx