Sunday, March 19, 2006

Adios Bariz

Le sablier a encore couru trop vite et je me retrouve encore une fois en conversation pleine de gros mots avec ma valise -une nouvelle, bleue turquoise.
Je regrette de ne pas avoir vu beaucoup de monde, beaucoup d'expos, dont une sur Ingres et une de croquis de Magritte. J'ai encore fait de mon mieux et je le dis honnêtement mais ce n'est jamais assez.
Je regrette d'avoir eu seulement aujourd'hui pour faire des achats et bien sûr, tout était fermé.
J'ai comparé, volontairement et involontairement, ma vie californienne à la vie parisienne, j'ai parlé avec des "jeunes filles bien" que je connais depuis toujours des questions de "que faire après?"
J'ai assez d'histoires pour nourrir le blog pour toute une année rien qu'en histoires inspirées de ce que j'ai vu durant mes loongs trajets en métro et RER.
J'ai plus d'amour pour mon métier chaque fois que je l'accuse de faire de moi ce zombie cerné que j'ai été ces deux dernières semaines.
Ma valise m'attend

Tu dis que je fuis
Mais je pars
Pour mieux revenir

11 comments:

Anonymous said...

Tu pars alors qu'il fait enfin beau et doux à Paris.

Amine said...

Et si tu nous éclairais sur ce concept de "fille bien"... ta propre acception du moins?

Anonymous said...

bon voyage Najlae. C'était un plaisir de te rencontrer.

Désolée si je ne vous ai pas rejoint la deuxieme fois, j'étais pas dans l'état de le faire.

La prochaine fois ca sera moi qui viendra te rendre visite. ;)

laseine said...

Je persiste et signe ... Bon vent

Mais si nos départs n'étaient que des pretextes
Et si nous n'étions que des gens sans importance
Nous dansons. Nous aimons. Nous trahissons.
Nous saisissons les vies par la taille et nous dressons des pièges :
Les lieux pour fuir le temps,
La géographie pour éviter l'histoire.

Mais tous les chemins te mènent à cet instant :
Te voilà mains et pieds liés.
Sur le bord du chemin, tu retrouves ce que tu as fui ..
Encore plus virulent.

Dans la centralité du travail, et l'exercice de son métier,
Elle s'est enterrée parmi les allegories des agences de presse.
Elle a mis les victimes entre guillemets pour plus de précision.

Terrorisme et amour pointent leurs armes vers la même zone obscure près du coeur.
Vous ferez mieux de vous méfier des ET de conjonction et de tenir vos sentiments loin des ondes sonores.

Nous nous consolerons en doublant notre dose quotidienne de café
et en vivant la guerre comme une blessure des détails.

Définitivement je refuse d'être une abstraction
Et j'affirme haut et fort que je suis une pierre vivante.

Najlae said...

antoine> et oui...le soleil m'a boudée. Il ne me réchauffait même plus.

amine> mais ça mérite une série de posts! je parlais d'un certain cercle de nanas BCBG avec qui j'ai grandi;zwiwnate et driyfate mais que je ne supporte que très peu dorénavant. I need more than politeness and correctness. I want what is raw and authentic,not looks,attitudes and conversations i heard a thousand times. Anyway,je els apel des "filles bien" paske,après tout,elles sont bien :)
elles sont ce que la société veut

LB> ct un plaisir partagé ma cocotte. c kd tu veux où tu veux.Sellmi 3la hadak lbouqal.

amud>> tu n'es pas une pierre.
aie.
je doublerai aussi ma dose de thé.
à bientôt?

Anonymous said...

Les circonstances ont fait que je n'étais pas à Paris lorsque tu y étais. Tu repars alors que le soleil revient, tu délaisses une Paris orpheline et tu t'en vas avec tes envies inassouvies.
Mais on se rattrapera, à Paris ou à Berkeley.

Bon voyage sweetness *hugs*

Anonymous said...

Ça me fait penser à des conversations (monologues plutôt:)) très virulentes que j'ai presque quotidiennement avec mes affaires, surtout quand le mal de Casablanca me ronge...t'as raison ma puce il faut parfois partir pour mieux revenir ...Après un long égarement, le retour (dixit franz)

Anonymous said...

Les "filles bien" sont ce que la société veut... Des posts, heureusment que tu l'a dit!

Tu c j'adore ta citation "partir pour lieux revenir", je la cite svt quand je m'éclipse :)

bisous

Anonymous said...

bsima> toi t'es une fille bien, et avec cette blouse, t'es plus que bien.

Amine said...

Ya Bariz tiene sus lagrimas,
Ya Bariz echa de menos,
Una de sus estrellas,
Que dice a menudos Xoxos.
:-)

Anonymous said...

J'aime bien le Bariz (lapsus linguistique charmant héritage de nos ancêtres) que les gens biens répètent machinalement ou du moins avec plaisir (kount f bariz)
le clin d'oeil aux filles bien ou même aux ouelad ennass peut effectivement être développé en encyclopédie... les exemples et à fortiori les contre exemples ne manquent pas