Saturday, September 17, 2005

Goodbyes (1)

A peine eu-je fini mes mots qu'il demandait déjà l'addition. Le soleil s'était couché depuis longtemps et avait visiblement emmené avec lui le restant de patience qu'on avait l'un pour l'autre. J'avais épuisé tous mes arguments. Il ne me restait que mes yeux humides, pas très convaincants. "Comment un amour supposément aussi fort peut-il s'éteindre tout d'un coup?". S'éteindre, c'est le mot. Ce phénomène à peine perceptible et qui ronge tous les jours les sentiments.
Dans la voiture, le silence sur la poitrine. Cette fois, plus de marche-arrière. Je réalise soudainement que j'ai le plus mal pour lui. Ainsi, je souffre parce que je sais qu'il a mal, peut-être y a-t-il encore de l'espoir? Et puis non, ma décision a été prise il y a à peu près un mois. Et moi de me réjouir. A moi, la vie, la vraie, sans attaches, sans comptes à rendre, sans sentiment d'appartenance. Le Twin Center semble si loin, encore plus mal à la poitrine. Pour la première fois, on n'a rien à se dire.
A suivre...

2 comments:

Anonymous said...

J'aime pas te voir souffrir!!

Vagabondeuse said...

Well you better do something about it!